From Pushkar

Encore pas mal de dithyrambes perso. Pour la ville et la région, regarder PUSHKAR dans Wikipedia. (Tout est en marbre blanc ici, même notre salle de bain a la "Guest-House".)

 

Yet more personal ramblings... To know more about the city and the region, look up Wikipedia under PUSHKAR. (Everything seems to be in white marble here, even the floor of our bathroom at the guest-house.)

 

Nous voici depuis hier après-midi dans cette petite ville "sainte" (100,000 h. est petit en Inde!) autour d'un lac. En soi, un petit Bénarès, complet avec ses "ghâts" de bains purificateur, avec plein de pseudo-prêtres de tel ou tel dieu Hindou et de pseudo sages occidentaux a la recherche de leur voie pseudo spirituelle vers leur pseudo karma. Le tout, en fait, donne un mélange agréable à vivre pour quelques jours, les soirées tièdes et la bonne bouffe (végétarienne) aidant. Il est toujours intéressant de regarder avec un œil critique, même ironique, et amuse comme Reiko et moi savons le faire, et on se trouve toujours face a des situations qui nous prouvent que nous avons bien raison de prendre tout cela à la légère et a la rigolade! En fait, ici comme à Bénarès, le mélange des visiteurs étrangers avec les gens du cru résulte en quelque chose d'assez harmonieux et facile à endurer. Très souvent, ce sont les visiteurs étrangers qui offrent d'ailleurs le spectacle le plus insolite ... Mais les visiteurs qui viennent jusqu'ici sont en général du type "routard" et si on passe sur, pour beaucoup, leur vegetarianisme dogmatique, leur atours plus indiens que ceux des indiens et leur culture de l'herbe à fumer non moins dogmatique, ils sont tout a fait supportables.

 

We are staying here for a couple of days, in this little "holy" city around a lake. It looks like a little Benares, complete with holy ablutionary ghats, with hordes of pseudo Hindu priests, pseudo New Age westerners on their personal path toward their better pseudo karma. In fact, the whole human scene blends in sort of harmoniously with the landscape. Balmy evenings and good foods slow pace... all that helps a lot. It is always interesting to look at it all with an ironical eye like free-spirited, organic -- (as in "organ", mind you,  not especially in the "Whole-Foods" meaning of the term) -- life-loving Reiko and I like to do. We always end up encountering situations that prove us right to take it all with a pinch of salt and laugh a bit. Here, like in Benares, the mix between the locals and the foreign visitors results in something that is fairly harmonious and easy to bear with. Foreign visitors very often offer the weirdest spectacle. In any case, there is no antagonism whatsoever, like in other big cities of India. People who flock here are mostly of the backpacking type. If you overlook their dogmatic vegetarianism, new-ageism, or smoke-heroism, they are an OK bunch.

 

 

Reiko et moi sommes très souvent le centre d'attention de petits groupes, locaux ou touristes, et, comme vous me connaissez n'est-ce pas, cela ne m'a jamais déplu. (La seule différence entre vous et moi, c'est que je le reconnais ouvertement.) Bref, il parait que tous les deux, on a un Great look, "cool" en quelque sorte. Les indiens ne tarissent pas. Ils adorent mes cheveux, je ne comprends pas trop pourquoi. C'est vrai qu'on en a, du chien. Non mais...!!!

 

Le soleil continue de briller dans un ciel sans nuage. C'est une chaleur sèche, donc très supportable en cette saison. Rien à voir avec le bain turc de l'année dernière au Vietnam et au Cambodge. Les rivières sont à sec et tout le monde ici attend la mousson. La poussière est omniprésente.

 

Les photos, comme je l’ai dit, au retour a Paris. Les connections sont vraiment trop lentes ici.

 

Reiko and I often find ourselves as the center of attention in India. Mostly from locals, but from foreign visitors, too, sometimes. As you may know me already, this has never bothered me. I even like it. (The only difference between you and me being that I openly admit it.) Anyway, they say we look "great", "super cool" they even love my hair--that, I don't know why they're so fascinated by my graying "baba" hair. It certainly has to do with the fact that, except for old professional resident hippy types, I am one of the few westerners who have not yet adopted the St Quentin convict hairdo when travelling in hot climes.

 

Because the sun keeps on shining in a cloudless sky. It's hot, but the air is very dry, which makes it quite bearable. Nothing like last year's Turkish bath in the Mekong Delta and in Cambodia. Rivers here are dry and monsoon is dearly expected. Dust shrouds everything.

 

 

As I told you, no pictures until our return in Paris. Connections are too slow for that from here. I know I did it last time, but it took me too long.