From Jaipur

Une autre journée torride et éclatante de lumière (et poussiéreuse aussi) a Jaipur. D'ailleurs, cette "torridite" au mois de Mars, et le manque d'eau pour la saison, iniquité les autorités et le peuple indien. Cela fait 3 ou 4 ans qu'il n'y a pratiquement pas eu de mousson dans la région. Si cela continue, sans eau, des milliards d'organismes vivants dont la composition moléculaire est elle-même de 75 % de l'eau crèveront sur une planète qui n'en pourra pluies. Et cela, probablement au cours du siècle à venir. Plus de pétrole, c'est embêtant pour certains. Mais plus d'eau.... Toutes les rivières ici sont à sec. Ce qui reste des lacs, des marres d'eau croupie. Il faut voir cela pour ne plus vraiment croire en la providence divine!

 

Another torrid, sizzling day of blinding light in Jaipur. It looked like the surface of Mercury in some places, in countryside around town. This lack of precipitation is actually worrisome to the Indian gov and people, from what we heard and read. There has hardly been any monsoon in the region for the past 3 or 4 years. If it goes on like this, without water, billions of living organisms which are mostly made of water are bound to croak of dessication on a depleted, quasi-dead planet. Most probably over the course of the new century. You have to see the dust here and the dried rivers to acknowledge the obvious.

 

L'une de vous s'inquiete du sort des femems en Inde et ma demande encore si les contacts avec elles sont possibles. D'abord, il ne faut pas mettre la femme en Inde dans le même panier que la femme en Allah land. La femme ici fait partie de la vie sociale, on la voit dans la rue, et elle est souvent sexy (jusqu'a l'âge de 17 ans environ) dans ses atours barioles. Si elle porte un voile fin sur le visage parfois, c'est contre la poussière et le soleil. Il n'en est pas moins vrai que les hommes et les femmes mènent des vies complètement séparées. Les hommes avec les hommes, les femmes aussi. Du point de vue du touriste étranger, c'est toujours aux hommes qu'on a affaire. Il est difficile de parler aux femmes du fait même qu'elles ont tendance à éviter le contact, sauf sur les marches. Les hommes jeunes non maries n'en peuvent plus de libido frustrée et deviennent quelque fois fous en présence des étrangères de passage. Les indiennes, ils n'ont que le droit de les regarder passer en troupeau. Maintenant, la femme ici étudie, travaille, et fait tout ce que font les occidentales. Surtout celles de la classe moyenne grandissantes. Nous avons eu l'occasion de parler avec des jeunes femmes que parce qu'elles étaient mariées et que leur jeune mari

participait aussi a la converse, ou leur prof, ou le leader du groupe. Il y a aussi les ados coquines qui zieutent les touristes males. Bref, rien à voir avec l'Arabie Saoudite quand-meme! Sauf bien sur pour la femme musulmane qui subit ici ce que toutes les femmes doivent subir partout ou le muézin appelle à la prière 5 fois par jour.

 

One of you was worrying again over the fate of Indian women. Wait a minute. Women in India, at least the Hindu ones, don not fare as badly as their sis in Allah land! Women here are part of the social landscape. She is visible on the street, and she is often very pretty and sexy (at least until they turn 19 or 20) draped in their colorful traditional clothes or tight Diesel Jeans. Nevertheless, women and men seem to be living separate lives. Men stick with men, women stick with women. As foreign tourists, you almost always deal and interact with men only. It is difficult to make contact with women unless they are accompanied by their husbands, or, as we have seen, by their teacher, or group leader. That's why young men are almost out of their minds because of their frustrated libido, and become so crazy (and pushy) sometimes over female tourists. There are also the flirtatious teenettes who ogle the occasional male tourist, young or old, in the hope of getting someone to smile back at them (since their male peers daren't!) Of course, the Muslim woman here fares just the same as anywhere the Muezzin calls to prayer 5 times a day : that is, DEPLORABLY.

 

A propos, le rêve de Gandhi s'effrite en Inde. La population est de plus en plus communautarisée et les différences religieuses et rejets mutuels qui en découlent accrus. Bien sur, sans vouloir prendre parti, ce ne sont pas les hindous plutôt pacifiques qui ont commence. Si vous voulez comprendre pourquoi, je peux encore vous envoyer en pièce jointe mes versets sélectionnés du Coran. Toute la haine de dieu pour le monde humain y est inscrite noir sur blanc!

 

By the way, Gandhi's dream is crumbling in India. The population is more and more fractioned into religious-cultural communities and that mean, creeping mutual rejection and growing non acceptance. Of course, without expressly taking sides, (you know me, I AM IMPARTIALITY INCARNATED) the mostly pacific and smiley Hindu did not start it. If you want to understand why, I can still provide you, in mail attachment, with my selection of Koranic verses. All God's hatred for the human world is in there, in plain literary Arabic and in its authorized and notarized English translation.)

 

C'est tout pour aujourd'hui. La suite a demain peut-être, de Agra. That's all for today --I'll write more tomorrow from Agra. Maybe.

 

 

--J.P. Belmondo (c'est comme cela que beaucoup d'indiens m'appellent quand ils me voient. Je ne déteste pas la comparaison bien sûr.)