Le 6 février …

 

Super tuk-tuk vs. normal tuk-tuk -

En sortant de l'hôtel ce matin, nous avisons un magnifique tuk-tuk super décore de fresques peintes à la main avec minutie sur toute la surface de la carrosserie, y compris l'intérieur, les sièges, le guidon ... Tout le panthéon des dieux hindous devait y figurer. De ce tuk-tuk venait d'émerger un trio d'ensarisées qui se rendaient a un palis des congres en face.... Bref, comme nous n'avions pas encore déjeuné mais que nous prévoyions d'utiliser les services d'un tuk-tuk pour retourner dans la vieille ville et passer quelques heures au bazar de Charminar, nous nous approchons du driver pour lui dire que nous aimerions utiliser ses services dans a peu près une demi-heure s'il était encore la. Comme il ne comprenait absolument rien en anglais, mais alors vraiment que dalle, et qu'il semblait croire qu'on voulait partir immédiatement, nous trouvâmes vite un traducteur dans le réceptionniste de l'hôtel pour lui expliquer notre plan. Sur ces entrefaites arrive, se tenant dument par la main et le cou un groupe de jeunes hommes souriants et avenants.

(En passant, ça fait mal de voir ce que les jeunes indiens males ont un abord et un aspect bien moins rébarbatif et l'air bien moins cons que les d'jeuns de chez nous ! En plus, ils sont sapes "civilisés" autrement qu'avec des survêts a capuche et des falzars style "St Quentin Penitentiary 1997" ainsi des coupes de douille abondantes --pas les coupes, les douilles --et enfin et surtout de grands sourires et non pas des regards fuyants et ricaneurs de retardes mentaux comme les ados de chez nous.)

Bref, ou en étais-je ? Ah oui, donc s'amène ce quarteron de jeunes bien polis qui, comme il se doit, demande d'être pris en photos avec nous, et qui veulent utiliser leur anglais. Du coup, d'autres drivers de rickshaws s'amènent aussi et nous offrent leurs services. Le problème, c'est que nous voulions CE tuk-tuk la, pas un autre ! Et d'essayer de leur expliquer sans les blesser que leur tuk-tuk était un "normal tuk-tuk" et que nous voulions un "spécial tuk-tuk" , celui qui était décoré, là, devant ... Malheureusement, comme il nous a été traduit par ces jeunes, il n'était pas libre pour cela car il devait attendre ses clientes en sari une petite heure. Les téléphones portables sont alors immédiatement entres en action et, a notre grande embarras, une autre "spécial tuk-tuk" (encore plus spécial que le premier avec des sièges en velours brode et tout) , s'amène !!! Nous étions effrayés car il était certain que ça allait couter bonbon, en tout cas bien plus que les 80 ou 100 roupies habituels. Eh bien, non !!! "One hundred roopies sir, it’s my pleasure to welcome you on board," qu'il dit, le driver !

C'est vraiment touchant l'Inde, très souvent ...

Ces virées en tuk-tuk, même "normal" sont une expérience qu'il ne faut surtout pas rater dans une ville indienne. On ne peut connaitre l'Inde sans avoir quelques fois été secoues, asphyxies au gaz d'échappement, assourdi pas les klaxons, empoussiérés au point de devoir s'essuyer la gueule à l'arrivée, a bord de ces engins. Il faut aussi savoir oublier toutes les règles de la circulation et se faire à l'idée que la rue VOUS appartient en priorité et que ce sont les autres qui doivent VOUS faire la place. On double a droite, a gauche, en raclant la carrosserie sur le bord des trottoirs, en s'enlisant au passage dans des flaques de boue du bas-côté, en se faufilant on se demande comment dans les 50 cm de marge tout au plus entre un bus brinquebalant surcharge et le capot d'un camion TATA, et finalement ça passe car les lois de l'espace-temps doivent être élastiques dans les villes indiennes, encore plus qu'aux abord d'un trou noir. Aux carrefours, n'en parlons pas. Vu qu'il n'y a guère de feux rouges, ça passe ou ça casse. Et le miracle, c'est que ça a quand-même l'air de passer plus souvent que cela ne casse ...

A l'arrivée à destination, on se déplie, on s'étire un bon coup, on se frotte le dos ou les hanches, on essaye d'oublier le mal au genou qui s'est cogné dans le siège du chauffeur lors d'un arrêt brutal ou au survol d'in nid de poule ....

Enfin, on continue. Ce soir, on va dormir dans le train comme au bon vieux temps des trains de nuit en France. Ah, le 'plaisir démodé' de se réveiller au milieu de la nuit par le balancement du train sur une couchette supérieure, enroulé dans une couverture un peu tortillonnée ! Et puis se rendormir ... Un vrai délice. Et pour Reiko aussi, qui comme moi préfère de loin cela aux crampes assises dans un avion. Et dire qu'il y a des gens qui ne prennent plus le train !

Les cons ...

6/2

 

ハイダラバードはたいしたことがないから行かないほうがいいよ。とエローラで会った、いかにも高学歴の背の高い青年は私に言った。

 

確かにハイダラバードはチャールミナルがとても有名で煙草の銘柄にもなっているが、一番凄いのはなんと言ってもゴールコンダフォートで、あの岩の要塞を作ったクトップシャーヒー朝の王様って凄いなあと思う。チャールミナルを作ったのもその王様だという。一度お会いしたい。ゴールコンダフォートは実に頭の良い構造をしている。城の下から城のてっぺんの王と話ができる音の道を作ったのもこの王である。それは見るに値するが、その他は、凄いところは、そんなにない。バザールは面白いが、これはインドどの都市でも面白く特筆すべきことではない。インドで9番目に大きな都市で、パリよりも多い人口を持つ。

 

今までの都市、ムンバイ、アウランがバッド、ハイダラバード、すべてにいえるのは排気ガスが凄いということ。そして歩いて町は見れないという点。もちろんムンバイはイギリスが作った町が母体となっているので、アーケードのある歩道などあって、それなりに散歩できるが、ハイダラバードにいたっては、旧市街もハイダラバードもスカンダラバードもすべてオートリキシャやオートバイや、車に占領されつくして、アーケードなどもバイクの駐輪でまっすぐ歩けたためしはない。もちろん綺麗に平たく舗装された道など皆無のインドだから、穴ぼこぼこの道路をリキシャは避けながら運転して、遺跡のような歩道を人間は注意深く歩く。横断歩道も信号もない道路は、人間が渡るのはかなりの覚悟がいる。ここで死んでも文句は言えないと覚悟がいる。車が勝ってしまった社会。ホーンを鳴らすのがマナーになっているのだが、けたたましくてうるさすぎて、うるさいと日本語で文句を言いながら、穴ぼこぼこの道を歩くことになる。が、これは何もハイダラバードだけに限ったことではないが、排気ガスの凄さでいうと特別に凄い。排気ガスで視界は曇るほどになる。旦那は喉をやられたようで咳をする。市内にも咳をする人は多い。私は眼がしょぼしょぼする。排気ガスはすさまじい。

 

町を歩いているとき、旦那が面白い観察をする。何かというと商品の上の埃をパタパタとはたいているのである。旦那が、そんなことしても埃は隣の店に行くだけだし、、、という。確かに。「私の埃は貴女の埃」なのよ。。。と私が言う。これは「ナマステ」の直訳「貴女の喜びは私の喜び」をもじった私風の皮肉である。インディアンタイムズに中国の公害が日本に飛んできて日本が怒っているという記事が載っていた。これも「私の公害は貴女の公害。」かく言う日本も、「私の原発は貴女の原発。」フランスはどうなんだろ。。

 

でも、インド人は、果てしなく分け合う。物を聞くのは当たり前のことで、誇らしげに教えてあげる人々だ。そういう意味で、「ナマステ」の直訳「貴女の喜びは私の喜び」も真実である。私たちは珍しくホテルについてるレストランに足しげく通った。というのは、ほかの路上にあるレストランは、たいていドアで締め切ってないので、埃や、排気ガスや、喧騒や、クラクションの音で凄いんで、今回はパス。ホテルのレストランは値段が高くなく、そのホテルは一泊40ドルするので高くて泊らなかったのに食堂だけは安いし清潔なので足しげく通った。そこのボーイさんたちと親しくなると、みんなが、どこに行ったら面白いか教えてくれるし、メニューにないマサラチャイも作ってくれるし、オーダーし過ぎると食べられないと警告発してくれる。こちらもユーロのコインをあげたり、写真を写してあげたり、色々とシェアーしたものだ。最後の夜もそこで、そして、皆に手を振られながら駅に向かった。なんか、ほろりとくる。シェアーっていいものだ。「貴女の喜びは私の喜び」

 

最後に猫ちゃんの話でもしたい。ムンバイには痩せこけた長くは生きられないだろうなあという野良猫が目に付いたが、アウランガバッドや、ハイダラバードはどうも野良飼いしているらしくて、毛ヅヤのいい猫ちゃんが多かった。犬ちゃんはあい変わらず痩せこけていて、飢えている。それがかわいそうだが。。。その他、動物写真。見てね。

 

私たちは夜行のエクスプレスで、ホスペットに向かう。そこから、遺跡の町、ハンピ村に向かう。どのインド人もこの町を勧めるのだ。前述のエローラで会ったいかにも高学歴の背の高い青年も言っていた。その他、ホテルのレセプションのお兄ちゃん、食堂のお兄ちゃん、雇ったドライバーさん、すべてが口をそろえて美しいというのだ。。。さてどんなものか。。。列車はデカン高原を走る。